Start-up : est-on bien rémunéré ?

Start-up : est-on bien rémunéré ?

Pour de nombreuses personnes, être embauché (e) par une start-up n’est pas seulement un privilège de faire partie d’une structure stimulante portée par un projet innovant. C’est aussi avoir l’occasion de recevoir une rémunération très importante. Mais est-ce vraiment le cas ? Comme vous allez le découvrir dans cet article, la rémunération en start-up dépend de divers facteurs.

La maturité de la start-up

La maturité est le premier facteur qui détermine les salaires en start-up. Généralement, les start-ups sont classées en deux catégories : early stage et scale-up. L’appartenance à l’une de ces catégories définit le degré de maturité de la start-up.

Une start-up est early stage lorsqu’elle est en train de poser ses premiers pas dans l’univers du marché du travail et de l’économie. À ce stade de son évolution, les salaires qu’elle propose sont généralement en dessous du standard habituel. Plusieurs raisons expliquent cela :

  • nombre de clients limité
  • produit encore peu rentable
  • fonds disponibles limités

Pour compenser les bas-salaires qu’elle propose en phase early stage, la start-up concède à ses employés des parts appelées BSPCE allant de 5 % à 10 %.

En revanche, lorsqu’une start-up est en phase scale-up, c’est-à-dire à l’étape numéro 2 de son évolution, elle est capable de proposer des salaires plus compétitifs. Ceci grâce à sa forte croissance et à l’augmentation de son chiffre d’affaires.

Le secteur d’activité de la start-up

Les domaines d’activités économiques n’offrent pas les mêmes perspectives en termes d’attractivité et donc de rentabilité. Sachez alors que le secteur dans lequel évolue la start-up influence aussi la rémunération qu’elle propose à ses salariés.

Par exemple, une start-up évoluant dans les FinTech aura plus de facilité à lever de fonds ou à se développer que celle qui évolue dans les FoodTech. La conséquence de cette situation est que la start-up des FinTech va se développer rapidement et étoffer son carnet de clients. Elle peut ainsi proposer un salaire très attractif à ses employés.

C’est tout le contraire de la jeune entreprise qui exerce dans les FoodTech. En effet, en mettant plus de temps à se développer et en disposant un capital moins important, celle-ci n’a d’autre choix que de proposer des rémunérations plus basses.

Le niveau d’expérience et la spécialité de l’employé

Comme dans tous les domaines de la vie, l’expérience est une donnée très importante qui souvent a une valeur marchande très intéressante. Dans l’univers des start-up, cela ne change pas.

En première année d’expérience, l’employé a encore beaucoup à prouver. Les start-up préfèrent donc prendre peu de risque en lui proposant un salaire de débutant. Avec une expérience professionnelle d’une dizaine d’années, l’employé a la possibilité de toucher un salaire bien plus attractif. Ainsi, plus le nombre d’années d’expérience est élevé, plus le revenu est important.

Outre le nombre d’années d’expérience, il faut ajouter que la spécialité est aussi un facteur important qui détermine la rémunération de l’employé. Plus elle est rare, plus elle est recherchée. Il n’est donc pas étonnant de voir un ingénieur développeur web gagner plus qu’un Product Manager.

À tous ces principaux facteurs qui impactent la fourchette de salaire en start-up, ajoutons le talent intrinsèque de l’employé. Les start-up n’hésitent pas à faire des folies salariales lorsqu’il s’agit des personnes qui affichent des aptitudes professionnelles très rares.

Start-up : est-on bien rémunéré ?

Rédacteur web depuis de nombreuses années, je suis avant tout un passionné du monde de l’entreprenariat. Je dispose de bonnes connaissances SEO, et mets mes compétences rédactionnelles au service de sujets B2B d’actualité et pertinents.